Olivier Roland, l’entrepreneur Web

Olivier Roland
Olivier Roland est un entrepreneur tombé très jeune dans la marmite de l’indépendance : il arrête ses études à 18 ans pour se consacrer à son projet de création d’entreprise. Un an plus tard, en juillet 2000, la société de services et de dépannage informatique Hypro voit le jour.

Cette formidable aventure est un succès puisqu’elle atteint 230 000 € de CA, avec 3 employés. Cependant, Olivier vit le rythme de vie trépidant qui est le lot de beaucoup d’entrepreneurs, avec des semaines de travail dépassant parfois les 70 heures, et ce déséquilibre entre ses vies professionnelle et personnelle commence à le peser.

Il réalise alors que ce qui était un rêve se transforme de plus en plus en prison dorée. Car comment échapper à ce travail si prenant ? Son entreprise est sa seule source de revenus et l’arrêter semble tout simplement impossible. La vendre ? Oui mais comment ? Se lancer dans autre chose ? Oui mais quoi ? Olivier Roland fait face à un véritable casse-tête, et cherche la solution pendant deux années encore.

SociétéLes Editions Roland
Langue / NationalitéFrançais / Française
SpécialitésEntrepreneuriat Web
Approches / écolesPersonal MBA (auto-formation)
Programmes en ligneBlogueur pro, Agir et Réussir, Le Kit de démarrage de l’Entrepreneur
Séminaires présentiels?
Coaching individuel?
Coaching en entreprise?
Lieux d'intervention?
Coordonnées70/22 rue Léon Blum
59000 Lille
FRANCE
Tél. : +33 9 70 44 02 13

Fin 2007, il découvre le blogueur américain Steve Pavlina, un spécialiste de développement personnel célèbre outre-Atlantique. Dans un article, l’auteur dit gagner en moyenne 40 000 $ par mois avec son blog, pour très peu de travail direct : ses revenus proviennent principalement de la publicité et de l’affiliation, sans aucun travail de recherche de clients, de développement de produits et de SAV. Il lui “faut” juste écrire quelques articles par mois, quand il le souhaite.

Olivier comprend qu’il tient là une porte de sortie potentielle, et un domaine propre à lui fournir de quoi vivre de nouvelles aventures. Il décide donc de créer son premier blog, sous WordPress : Technosmart. Mais cela commence “mal” : le titre était mal choisi, et ce fut loin d’être sa seule erreur. Il publie ses premiers articles… puis attend en vain que le monde entier se rue pour les découvrir. Mais il ne se laisse pas abattre !

Il continue à publier des articles tout en cherchant un moyen de monétiser son blog flambant neuf. Il découvre alors Adsense, la régie publicitaire de Google. En mai 2008, après des mois d’efforts acharnés, alors que son entreprise lui prend déjà beaucoup de temps, il gagne un mirobolant 16,38 €, résultat d’une accumulation impressionnante d’erreurs, comme il allait le découvrir plus tard.

A peu près au même moment, il découvre le livre “La semaine de 4 heures” de Tim Ferriss, qui allait changer sa vie. L’auteur y dénonce ces “accros au travail” qui “travaillent pour le travail”, sans se soucier de la performance et de l’efficacité, et qui diffèrent toujours tout, mettant tout de côté pour leur retraite, pour se rendre compte à la fin qu’ils ont raté le meilleur. Tim Ferriss propose une solution différente, qui est de vivre la vie des “nouveaux riches” (traduit par “nouveaux bienheureux”), beaucoup plus intéressés par le fait de vivre leur passion et de devenir tout ce qu’ils veulent, plutôt que par la possession d’objets matériels. Ces “nouveaux bienheureux” acquièrent leur liberté en développant des “muses”, des entreprises quasi-automatisées qui leur rapportent de l’argent avec un minimum d’intervention de leur part. Ainsi, ils ne sont plus obligés de travailler pour vivre, et l’essentiel de leur temps est disponible pour faire ce qu’ils veulent, comme se lancer dans de nouveaux projets, profiter de leur famille et de leurs amis, voyager, etc.

Arrivé à la fin du livre, Olivier Roland a l’impression d’avoir enfin découvert la clé qui lui manque : Tim Ferriss lui donne ici la motivation et la méthode générale pour réaliser le changement de vie auquel il aspire, et pour s’adonner à ses nombreuses passions et à sa soif inextinguible de découvertes et de nouvelles expériences.

Il a également une autre révélation : “si un seul livre de business change à ce point ma perception de la vie et de l’entrepreneuriat, n’en existe-t-il pas d’autres qui auraient un impact aussi grand sur moi ?”. Olivier se met donc en quête d’autres ouvrages exceptionnels, en commençant simplement par ceux recommandés par Tim Ferriss à la fin du sien. C’est ainsi qu’il lit “The E-myth revisited” (“le mythe de l’entrepreneuriat”), de Michael Gerber. Encore une fois, il est estomaqué : l’auteur décrit précisément le problème qui le bloque depuis des années, à savoir que la personne qui crée son entreprise, croyant réaliser son rêve d’indépendance, finit par s’enfermer dans sa propre prison en travaillant 70 heures par semaine.

Selon Michael Gerber, c’est un problème très courant, qui touche de nombreux entrepreneurs voulant créer leur société en partant de leurs compétences techniques. Elles se créent ainsi leur job plutôt qu’un business. Bien que cette approche constitue une nette avancée sur le statut de salarié, elle comporte de nombreux inconvénients par rapport au fait de créer un business : c’est toute la différence entre travailler dans son entreprise et travailler sur son entreprise. L’auteur donne ensuite de nombreux conseils pour améliorer sa société, et faire en sorte d’y passer moins de temps pour atteindre une vie plus équilibrée.

Quand Olivier Roland lit cela, son esprit s’illumine. Il tient là, entre ses mains, les pages qui décrivent très précisément le problème qui le taraude depuis des années, avec des solutions pour en sortir ! Il n’en revient pas d’avoir en très peu de temps découvert deux livres aussi exceptionnels, qui changeront à jamais la façon dont il voit l’entrepreneuriat, le monde et sa propre vie…

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